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Assemblée Générale 2021 de l'I.A.D.E.S
Bonjour à toutes et tous,
C’est un réel bonheur de vous retrouver en chair et en os, masqués certes, mais pas désincarnés. Depuis le 12 septembre 2020, date de la dernière Assemblée Générale Ordinaire de l’IADES, le Conseil d’Administration s’est réuni 6 fois. Le Bureau quant à lui s’est réuni 4 fois. La plupart du temps en distanciel COVID oblige. Au cours de ces réunions, le Conseil d’administration a notamment :
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étudié et validé la nouvelle affectation des locaux de l’ancienne blanchisserie,
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lancé l’étude de faisabilité pour créer 2 studios de 33 et 34 m² et deux études pour réhabiliter et transformer le rez de chaussée de la Maison Bleue,
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étudié et validé le projet de logements inclusifs proposé par la SNL rue de l’Abreuvoir ,
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décidé de devenir coopérateur de SNL Prologues pour permettre sa réalisation et donné son accord pour faire une demande d’agrément de gestion de résidence sociale,
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arrêté les budgets prévisionnels 2021 des établissements,
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procédé à la résolution de la VEFA signée avec le constructeur Pierreval, suite à l'annulation du permis de construire entraînant de fait l’abandon du projet de construction,
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étudié 2 nouveaux projets de foyer d’hébergement,
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travaillé sur la rédaction du projet associatif 2021-2025,
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réfléchi à la possibilité d’ouvrir l’IADES à des adhérents partageant ses valeurs et son engagement,
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arrêté les comptes administratifs 2020 et proposé les affectations de résultat.
Bref, nous avons maintenu une activité soutenue car pandémie ou pas, la vie continue et tout a été mis en œuvre pour que les établissements puissent poursuivre leurs missions auprès des personnes accompagnées dans les meilleures conditions possibles.
Nous devons tous saluer le dévouement, les compétences et le professionnalisme avec lesquels toutes les équipes de l’IADES, tous postes confondus, ont su s’adapter, développer des trésors d’humanité et d’ingéniosité pour que les mois de confinement ne soient pas synonymes d’anxiété, ennui, désœuvrement, tristesse, abandon. Nous les en remercions toutes et tous très sincèrement et très chaleureusement.
Il faut aussi saluer le rôle très actif de deux d'entre nous, Véronique COUSINOU et Jean-Philippe FRANGEUL, qui eux aussi sur le terrain, ont testé et vacciné à tour de bras (on peut le dire!) pour protéger le plus grand nombre de citoyens, et notamment les personnes que nous accompagnons.
Aux Ateliers de l’Ermitage, l’organisation de l’établissement a été considérablement modifiée, mais la capacité d’adaptation de l’équipe comme celle des travailleurs n’est plus à démontrer.
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L’atelier de sous-traitance est celui qui a été le plus impacté par la crise sanitaire puisque son activité a été totalement interrompue du 15 mars à fin avril 2020.
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Les équipes encadrantes ont été redéployées sur les deux autres secteurs, la blanchisserie et la restauration.
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Le ralentissement de l’activité économique au plan national se fait particulièrement ressentir sur la sous-traitance. 2020 a vu la perte d’un marché historique avec la société APTIV qui nous confiait depuis de nombreuses années un travail d’assemblage de connecteurs pour l’industrie automobile.
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Pas de vision à long terme sur la charge de travail de cet atelier qui nécessite une constante adaptation et une certaine polyvalence. C’est pourquoi ont été renforcées les actions de soutien et de formation en situation de travail, indispensables pour maintenir et développer les acquis.
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Pour la blanchisserie, les deux événements marquants de l’année 2020 ont été:
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L’ouverture de la Repasserie en centre-ville.
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Le démarrage de l’activité a eu lieu en fin d’année.
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l’implantation de cette activité commerciale dans le coeur de ville va permettre aux travailleuses et travailleurs de l’ESAT une inclusion dans la vie économique et sociale.
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Les travaux d’aménagement de la nouvelle blanchisserie.
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Ce bâtiment permettra de doubler la capacité de traitement du linge (soit 1 tonne par jour au lieu des 500 kg actuels), et surtout il apportera un réel confort de travail à cette équipe.
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Avec deux marchés en devenir, de location et d’entretien du linge plat, l’un, avec l’Hôtel Blanche de Castille de Dourdan, l’autre avec le Château Barthélémy de Paray-Douaville, l’avenir de la blanchisserie s’annonce sous de bons auspices.
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Pour la restauration, un maître-mot : l’adaptation. Toutes les nouvelles mesures, gestes barrières et autres pour protéger les personnes accueillies et les salariés, ont engendré une charge de travail supplémentaire conséquente. Ce dernier atelier a bénéficié de renforts provenant des autres établissements ainsi que du siège.
Les activités sociales (formation, soutien,...) ont bien sûr durement souffert comme tant d’autres secteurs (sport, culture... ) durant cette année de pandémie. Un regret, il n’a pas été possible d’organiser une belle manifestation pour les 30 ans de l’ESAT en septembre 2020, mais ce n’est que partie remise.
Une grande peine aussi a attristé tout l’ESAT et tous ceux de l’IADES qui le connaissaient bien et appréciaient sa gentillesse, sa bienveillance et son humour : Daniel Campergue, travailleur aux Ateliers de l’Ermitage depuis 2007, est décédé brutalement le 30 octobre 2020 à 63 ans.
Malgré tout et dans un contexte sanitaire toujours délicat, l’ESAT a abordé 2021 avec détermination et confiance en l'avenir. Les défis à relever sont autant de sources de motivation.
Au foyer de vie « Les Soleils d’Or », la crise sanitaire a mis un coup de frein au fonctionnement quotidien, mais les équipes ont toujours su faire face comme encore récemment, lors du choc provoqué par la disparition brutale, fin avril 2021, de Gilda Pedrazzoli, maîtresse de maison à Bleu Ciel. Gilda était appréciée de tous pour sa gentillesse, son investissement auprès des personnes accueillies et son courage malgré une santé fragile qui ne lui aura pas laissé le temps de profiter d'une retraite bien méritée, programmée en 2022.
Ainsi, envers et contre tout :
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En janvier 2020, le séjour de 5 jours à Pralognan pour 7 personnes a pu être maintenu et grâce à un partenariat fructueux avec l’UFCV, 15 personnes, réparties en 2 groupes ont pu partir une semaine en séjour d’été à Tauxigny en Touraine.
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Et puis, cette période étrange et compliquée, n’a pas empêché de réfléchir, d’élaborer et de poursuivre les projets et parfois même être source d’inspiration !
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Il faut souligner une nouvelle fois la capacité de réaction des salariés et l’adaptabilité dont ont fait preuve les personnes accompagnées, y compris durant le confinement en chambre, période la plus douloureuse.
L’établissement est depuis quelques années déjà dans une dynamique de réflexion sur la désinstitutionnalisation et l’autodétermination tant auprès des personnes accueillies et de leurs familles qu’auprès des salariés. Aujourd’hui, l’IADES a la volonté de diversifier son offre d’habitat. L’objectif principal du foyer de vie est de proposer dans les prochaines années via entre autres le Plan Pluri Annuel d’investissements, un espace de vie privée (type studio indépendant) pour la majorité des personne qu’il accueille, un vrai chez soi. Ce projet se déroulera en plusieurs étapes, dont les 3 premières sont :
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la création de deux T2,
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la location de 7 logements,
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la réhabilitation du rez de chaussée de la Maison Bleue.
De même, l’accompagnement doit évoluer pour prendre en compte la personne dans toute sa dimension et surtout ce qu’elle souhaite vraiment. Pour cela, il faut parvenir à faire travailler davantage ensemble les salariés de l’externat et de l’internat. Chacun sait que changer ses habitudes n’est pas simple et les équipes devront être convaincues du bien fondé de cette évolution pour qu’elle se réalise, ce qui peut prendre un peu de temps. C’est probablement un des effets positifs de la période que nous traversons. Durant le premier confinement, les salariés de l’externat ont su adapter leur pratique. Le fait de devoir se rendre sur les lieux de vie pour y réaliser les activités sur place fut bénéfique pour une partie des personnes accueillies et les Soleils d’Or devront pouvoir proposer désormais ce fonctionnement à ceux qui le désirent. Idem, pour les salariés de l’internat qui, pour certains, proposent déjà et depuis plusieurs années, des activités aux personnes accueillies.
Alors comment ne pas relever les manches quand il y a encore tant de belles choses à accomplir ! Les Soleils d’Or viennent de passer le cap de leur 30 ans, qu’ils attendent impatiemment de fêter dignement dans de bonnes conditions et ont bien l’intention de poursuivre leur évolution pour toujours accompagner chaque personne accueillie au plus près de son désir légitime de vivre sa vie de la manière la plus autonome possible.
Aux foyers d’hébergement, le projet est mort, vive le projet !
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La construction de la résidence Châteaudun ne se fera pas, je ne reviendrai pas sur les tribulations administratives qui ont conduit à cet échec.
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Nous sommes repartis sur de nouvelles bases avec un projet plus inclusif comprenant la création de 22 studios permettant à chaque personne accueillie de disposer d’un véritable chez lui tout en ayant la possibilité de bénéficier d’espaces communs.
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En attendant, les personnes continueront d’être accueillies à l’îlot Saint Pierre et à la maison Beaulieu dont l’effectif est passé de 7 à 6 personnes pour éviter sa fermeture. Pour ce faire, la 7ème personne s’est vu proposée un studio à proximité de l’îlot Saint Pierre. Une démarche inclusive, contrainte par les circonstances, mais qui se révèle être une très belle réussite pour son épanouissement personnel. Une expérience concrète de désinstitutionnalisation sur laquelle les foyers d’hébergement peuvent s’appuyer pour aller de l’avant.
Parallèlement à l’évolution inclusive des foyers d’hébergement, le SAVS par l’essence même de sa mission d’intervenir au domicile des personnes est déjà engagé dans cette démarche. L’extension de 8 places demandée en octobre 2019 devrait être accordée dans les prochains mois et pourrait, selon le Conseil départemental, atteindre 16 places dans les prochaines années.
Certes, aux foyers d’hébergement comme ailleurs, la crise sanitaire a empêché de se déplacer, de se réunir, de goûter aux plaisirs simples de la vie mais elle n’a pas empêché de penser et de réfléchir. La créativité et l’ingéniosité des professionnels et de nouvelles manières de travailler ont permis de rester en lien avec les personnes accompagnées. C’est dans les toutes petites choses de la vie quotidienne que se nichent aussi les leviers du changement des pratiques d’accompagnement. L’autodétermination, l’inclusion ne se décrètent pas, elles se vivent. Les foyers d’hébergement sont sur le bon chemin, les projets aussi.
A Myosotis, le fonctionnement a été particulièrement bouleversé par la pandémie.
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Tous les projets sans exception ont été stoppés dans leur élan : séjours de vacances ou de répit, projets personnalisés, projets d’activités, …
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Il a fallu repenser totalement le fonctionnement du FAM. L’ensemble des salariés ont été mobilisés, volontaires et disponibles. Leur investissement pendant toute cette année 2020 est à souligner une fois encore. Ils ont fait preuve de responsabilité et de professionnalisme en respectant scrupuleusement toutes les consignes et en faisant en sorte que ces journées particulières pour les personnes accueillies soient les plus agréables possible.
En avril 2020, en pleine pandémie, le Dr DOSSEH a rejoint l’équipe médicale. Il a mis dès son arrivée, ses compétences au service de Myosotis, mais aussi de l’ensemble des établissements de l’IADES lors du COPIL (Comité de Pilotage) obligatoire, demandé par l’ARS. Sa présence, son action ont permis de gérer cette crise de manière plus éclairée et plus sereine.
Une unité COVID, destinée à accueillir les résidents malades de l’ensemble des établissements, a pu être créée grâce aux familles des personnes accueillies au FAM, qui, par choix, par solidarité ont gardé leur enfant à leur domicile.
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Elle a nécessité la mise en place de protocoles très stricts instaurés par les infirmières, et validés par le médecin et le service hygiéniste de l’ARS.
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N’intervenaient dans cette unité que des professionnels volontaires équipés et formés à l’utilisation du matériel permettant une surveillance accrue des constantes vitales des malades (jour et nuit).
Maintenir un accompagnement et des soins de qualité était un véritable défi. Les personnes accueillies, ont eu un comportement exemplaire. Les professionnels peuvent être fiers du travail accompli et du chemin parcouru.
Différents moyens de communication ont été mis en place afin d’informer les familles et représentants légaux de la situation sanitaire d’une part, mais aussi, afin de tenter de rompre l’isolement des personnes accueillies privées de leurs proches et tout autant, l’isolement des familles, privées de leur enfant : appels téléphoniques réguliers avec la psychologue du FAM et/ou de la direction, visio, WhatsApp, Skype, visites à domicile selon les situations et gazettes d’information très régulières.
Cependant, là aussi, nous avons tiré des enseignements de cette crise sanitaire, dont :
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la nécessité de repenser un espace dédié aux visites des familles,
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et l’utilité de petits unités de vie, qui permettent de diminuer les troubles du comportement, notamment sur l’unité des personnes atteintes de troubles du spectre autistique (TSA).
Et puis, pourquoi ne pas réfléchir à un nouveau projet architectural ?
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Les personnes accueillies sur l’unité TSA au 1er étage ont besoin de s’aérer, de marcher, de se poser au grand air chaque fois qu’elles en ont envie.
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Aujourd’hui, architecturalement parlant, ce n’est pas possible. Elles vivent sur une unité qui ne leur permet pas d’accéder seules à l’extérieur.
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Si un moyen technique et/ou architectural leur permettait d’aller seul à l’extérieur, nul doute qu’elles iraient par elles-mêmes.
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Toutes les pistes de réflexion doivent être étudiées afin de proposer aux personnes accueillies plus d’autonomie dans leurs déplacements vers l’extérieur du site.
Une partie des salariés du FAM a pris le wagon de l’autodétermination et de l’inclusion en participant à une formation inter-établissement sur le site. La seconde session est prévue en 2021. Le FAM veut être, lui aussi, un acteur dans ce tournant de l’accompagnement.
Optimistes et déterminés, les Myosotis vont continuer d’avancer sur ce chemin et favoriser une démarche inclusive, ce sera indéniablement un axe du projet d’établissement à venir.
Que vous dire d’autre, si ce n’est que tous ENSEMBLE, durant cette année hors normes, tous ceux de l’IADES ont vaillamment continué de respecter les principes et valeurs de l’IADES. Leur engagement sans faille, a permis de maintenir l’essentiel : un accompagnement de qualité pour les personnes accueillies.
Catherine, notre directrice générale, m’a dit, il n’y a pas si longtemps :
« nous avons eu de la chance ».
Je lui ai répondu par une citation de Thomas Jefferson :
« Je crois beaucoup en la chance ; et je constate que plus je travaille, plus la chance me sourit »
Tout comme lui, je crois que nous devons sans cesse travailler pour continuer d’offrir le meilleur aux personnes que nous accompagnons. Et pour notre association, c’est avant tout oeuvrer pour défendre les intérêts légitimes des personnes en situation de handicap et s’engager au côté des professionnels pour maintenir le cap, leur donner des conditions de travail respectueuses, sereines et valorisantes pour qu’ils puissent à leur tour donner le meilleur d’eux mêmes auprès des personnes accompagnées.
C'est la raison pour laquelle j’ai accepté d'assumer la fonction de Présidente de l’IADES, pour permettre au Conseil d’Administration de réfléchir à l’évolution de son fonctionnement.
La gouvernance de l’Association, à mon sens, doit être un travail collégial.
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A l’IADES, la communication est fondamentale, grâce à une équipe de direction compétente et transparente, les administrateurs peuvent suivre au plus près le fonctionnement des établissements et réfléchir à toutes les possibilités d’adaptation et d’amélioration.
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Les membres du Bureau s’appliquent avec l’équipe de direction à ce que les décisions du Conseil d’administration soient exécutées.
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La présidente ou le président, mandataire de l’Association, habilité à la représenter dans tous les actes de la vie civile, n’est qu’un rouage certes essentiel, mais pas plus que ne le sont les autres membres du Bureau chargés d’assurer la gestion des affaires courantes et d’en rendre compte au Conseil d’administration.
Après cette AGO, comme chaque année, le Conseil d’administration va élire un nouveau Bureau. De fait, la durée des mandats des membres du Bureau n’est que d’un an et chacun d’eux devrait être en mesure d’assurer la présidence. Pour ma part, j’estime avoir accompli la mission que je m’étais fixée. Ce fût un réel plaisir de travailler avec vous tous, administrateurs et professionnels au service des personnes accompagnées qui sont au cœur de toutes nos actions.
Je pars avec la conviction que l’IADES a devant elle, un avenir plein de promesses qu’elle saura tenir pour le plus grand bien des personnes qu’elle s’est engagée à soutenir.
La perspective d’élargir sa base associative en permettant à toute personne désireuse de lui apporter son soutien - personnes accompagnées, parents, amis - d’adhérer à l’IADES est une source d'enrichissement de notre capital humain, pour une gouvernance de l'Association indépendante, qui restera centrée sur le bien-être des personnes accueillies.
Et pour une fois, je ferai mentir un adage car quand bien même je serai loin de vos yeux, je ne serai jamais loin de vos cœurs.
Michèle PINCEMIN